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Carnac, mégalithes du Morbihan

  • Photo du rédacteur: Adele Daniélo
    Adele Daniélo
  • 22 nov.
  • 2 min de lecture

J’ai récemment vu un science grand format (un nouveau tous les jeudi sur @france.tv) et j’y est découvert Carnac. L’un des plus grands ensembles mégalithiques du monde : près de 3 000 menhirs alignés sur plus de 4 km, dressés il y a 7 000 ans par des communautés néolithiques organisées, navigatrices et visionnaires. Entre prouesses techniques, symboles gravés et paysages puissants, ces pierres racontent une société qui reliait terre et mer, monde visible et invisible. Un voyage dans le temps, face à l’un des plus grands mystères de l’humanité. J’ai réalisé cet article à partir de ma prise de note et je l’ai complété grâce au site www.morbihan.com et www.hominides.com.


VISITER CARNAC... (QUI SIGNIFIE EN BRETON « LIEU OÙ IL Y A

DES AMAS DE PIERRES »), ...C'EST PÉNÉTRER AU CŒUR DE L'HUMANITÉ ET ENTREPRENDRE UN VOYAGE ARCHÉOLOGIQUE MAJEUR.


Les menhirs de Carnac remontent à 7 000 ans, au Néolithique. Ils reflètent une société en pleine mutation:

l'émergence de l'agriculture, de la sédentarité et de structures sociales plus complexes. Plus que de simples pierres dressées, ces monuments incarnent un tournant majeur dans l'histoire humaine. Les menhirs sont principalement en granite, prélevé dans des affleurements proches (1 à 10 km). Le granite breton est extrêmement dur et difficile à travailler.

Un exploit de travail technique et collectif :

Ébauche par martelage contrôlé pour éviter les fissures. Techniques perfectionnées pour réduire la fatigue musculaire et les risques de tendinites. Jusqu'à 67 m linéaires de gravures continues.


Les menhirs s'inscrivent dans un réseau plus large comprenant de nombreux monuments du Morbihan.


Faisant partie d'un ensemble de 19 menhirs alignés y a 6 500 ans, il est victime d'un séisme 300 après qui le brise en 4.

Dimensions d'origine: 21 m de hauteur, 300 tonnes. Transporté sur près de 10 km, probablement par voie d'eau, montre une maîtrise de la logistique. Des stèles dans le morbihan ont été retrouvées mettant en scène une hiérarchie entre objets et animaux (cachalot, caprin, hâche, crosse) et révèlent une composition complexe. Cela exprime une division symbolique entre le terrestre et le marin, reflet d'une cosmologie structurée.


Les populations néolithiques armoricaines n'étaient pas seulement des agriculteurs-éleveurs mais aussi des naviguateurs capables de parcourir des dizaines de km.

Preuves principales :

Échanges à longue distance (jade alpine, variscite ibérique) = nécessitent la navigation côtière.

Représentation du cachalot sur les stèles = connaissance du grand large.

Objets et technologies indiquant : pirogues monoxyles, radeaux, cabotage atlantique (Irlande, Bretagne, Galice = culture mégalithique commune).

Le transport de blocs de plusieurs centaines de tonnes (comme le Grand Menhir brisé) indique fortement l'usage de la navigation maritimo-fluviale.


Carnac n'est pas qu'un site monumental: c'est le témoin d'une société raffinée, ingénieuse et profondément connectée à son environnement, au point d'avoir laissé le plus vastes ensembles mégalithiques du monde.




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